La municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury offre une faune riche et variée, typique de la forêt mixte.
Animaux sauvages
La faune sur le territoire est abondante, cependant, elle a été plus importante autrefois. Résultant de l’augmentation de la population dans la municipalité. Vous pourrez observer fréquemment la présence de castors, cerfs de Virginie, lièvres d’Amérique et de porcs-épics. Avec chance, vous observerez des lynx, loups, orignaux, ours noirs et renards.
Pour les amateurs d’ornithologie, privilégier une promenade dans la vallée de la Jacques-Cartier. Celle-ci regorge de plus d’une centaine d’espèces comme le balbuzard, la buse, la crécerelle d’Amérique et la nyctale. Ces noms d’oiseaux ne vous font pas penser à quelque chose ? Nombre de chemins à Stoneham ont été nommés en l’honneur de ces oiseaux.
Habitats fauniques
Le Schéma d’aménagement révisé de la MRC de La Jacques-Cartier fait référence à deux habitats fauniques d’importance sur le territoire de la municipalité :
la rivière Jacques-Cartier : habitat du saumon de l’Atlantique;
les Marais du Nord: habitat du rat musqué (territoire d’intérêt faunique officiel du MRNF).
Selon leur site, les Marais du Nord possèdent aussi une faune diversifiée et abondante. Avec ses 10 espèces de reptiles et d’amphibiens, ses 33 espèces de mammifères et ses 194 espèces d’oiseaux terrestres et aquatiques sans compter les myriades d’insectes, le site grouille littéralement de vie. Parmi les animaux que vous pourrez peut-être rencontrer, notons l’écureuil roux, le vison, la loutre, le castor, le lièvre et le chevreuil. Parmi les oiseaux les plus facilement observables, mentionnons la mésange, la sittelle, le geai bleu et le canard colvert. Cependant, il est fort probable que vous pourrez vous targuer d’avoir observé plus d’une dizaine d’espèces différentes si vous fréquentez le site tôt le matin ou encore durant la migration printanière ou automnale.
Agrile du frêne
L’agrile du frêne a été détecté sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec pour la première fois en juillet 2017. Depuis l'arrivée de ce coléoptère asiatique de couleur vert métallique en Amérique du Nord, il a tué des millions de frênes de toutes espèces. Ce phytoravageur d'une longueur se situant entre 0.7 à 1.4 cm peut entrainer la mort d'un arbre mature en quelques années seulement.
L’agrile du frêne pond ses œufs sur l’écorce de l'arbre. Lorsque la larve émerge, elle se loge sous l’écorce pour se nourrir du cambium, la partie vivante de l’arbre qui transporte la sève. Lorsque l’infestation est avancée, la sève ne peut plus circuler ni approvisionner le feuillage. C’est donc la larve et non l’insecte adulte qui cause le déclin de l’arbre et éventuellement sa perte.
Feuillage
le jaunissement prématuré du feuillage
l'éclaircissement de la cime
la surabondance de samares
Écorces et branche
la mortalité des branches
la présence de gourmands (pousses sur le tronc ou les branches)
l'activité particulièrement élevée des pics-bois sur l'arbre
le fendillement, les fissures et le décollement d’écorce (déformations)
l’enlèvement d’écorce par les écureuils
les galeries larvaires en forme de « S »
les trous de sortie en forme de « D »